Depuis quelques mois, le gouvernement provincial du Nord Kivu fait miroiter à la population de Goma des lendemains meilleurs inaugurés par des grands projets d’infrastructures. C’est la cas de la construction de la passerelle pour piétons au niveau du rond points à l’entrée de l’Institut de Goma (INSTIGO).
Les travaux de construction de cette passerelle, commencés tambour battant au début du mois de mai 2012, devraient se terminer le 28 juin 2012 selon les promesses de l’autorité provinciale. Force est malheureusement de constater que les travaux se trouvent à ce jour inachevés. Pire encore, les planches de coffrage pour béton armé commencent à être subtilisés.
Le plus choquant est que cette passerelle est construite sur une route jadis macadamisée, mais elle a été détruite pour la cause, sous prétexte que des travaux pour sa réhabilitation allaient être entamés aussitôt après la construction de la passerelle.
La léthargie dans la construction de la passerelle et la réhabilitation de la route est maintenant lourde de conséquences. Jusqu’à ce jour en effet, cette route du rond point Signers jusqu’à l’entrée ULPGL est on ne peut plus poussiéreuse, bien qu’elle soit des fois "arrosée" à volonté pour tempérer les effets de la poussière.
La conclusion que l’on peut tirer est l’indécence de la vie du congolais du fait de la volonté des gouvernants n’est pas une fatalité, mais une conséquence de la gouvernance locale inadéquate. Il convient que les autorités provinciales prennent en mains leurs responsabilité pour résoudre ce problème qui menace sérieusement la santé publique et la sécurité routière en ville de Goma.
Maître Christophe Mamboleo
Secrétaire Exécutif, GLPIC